Une éolienne permet de transformer la force du vent en électricité, grâce à ses pales qui tournent et qui entraînent un axe. L'énergie mécanique ainsi créée est transformée en énergie électrique, via un générateur situé à l'intérieur de l'éolienne, dans la nacelle. Cette électricité est ensuite convertie pour être injectée dans le réseau électrique par des câbles souterrains.
Plus d'infos : sur le site d'EDF
Méthodologie pour l’équivalence de consommation accessible sur ce lien.
Pour pouvoir démarrer, une éolienne nécessite un vent minimal d’environ 10 km/h. Pour des questions de sécurité, elle s'arrête automatiquement de fonctionner lorsque le vent dépasse 90 km/h. Elle est aussi stoppée pour des opérations de maintenance, ainsi que pour limiter les impacts sur le voisinage et sur la biodiversité à certaines périodes. Ainsi, une éolienne tourne en moyenne plus de 80% du temps.
Au total sur une année, une éolienne produit environ 30% de ce qu’elle produirait si elle fonctionnait toujours à pleine puissance (c'est ce qu'on appelle le facteur de charge).
Oui, beaucoup plus ! En moyenne, une éolienne produit en seulement une année l’énergie nécessaire à sa construction (cela intègre toutes les étapes : études, fabrication, assemblage, transport, exploitation, démantèlement, recyclage, etc.). Autrement dit, son temps de retour énergétique est de moins d’un an. Au-delà de cette période, l’éolienne est productrice nette d'énergie 100% propre durant toute sa vie (20 à 30 ans).
Infos sur le site du ministère de la transition écologique, dans ce document page 12.
Au bout de 20 à 30 ans d’exploitation, les éoliennes sont entièrement démantelées et recyclées. Plus de 90 % de leur poids est recyclable entièrement, dont les fondations en béton armé et les parties métalliques composées d’acier, de cuivre et d’aluminium. Seules les pales (fabriquées en matériau composite) ne sont pas facilement recyclables pour l’instant et sont aujourd’hui valorisées comme combustible ou remblai. Cependant, le secteur innove et des pales 100% recyclables ont déjà été fabriquées et devraient être commercialisés dans les années à venir.
Cette page présente une de ce démarches de développement de pales recyclables.Si les éoliennes sont reconnues pour être une source d’énergie bas carbone, comme toute activité humaine, leur exploitation n’est pas neutre sur l’environnement. Toutefois, ces impacts restent relativement faibles par rapport aux bénéfices.
Le bruit qu’émettent les éoliennes, à 500 mètres de distance (distance minimale entre une éolienne et une habitation), est généralement inférieur à 35 décibels, c’est-à-dire moins que le bruit ambiant. Une fois le parc en service, une étude acoustique est menée pour évaluer son impact réel. Si nécessaire, les éoliennes peuvent être bridées à certains moments pour limiter au maximum le bruit émergent.
Les impacts potentiels sur la biodiversité sont un enjeu majeur, et avant chaque implantation d’un parc éolien des études environnementales poussées sont menées. La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) confirme d’ailleurs que la mortalité des oiseaux due aux éoliennes est relativement faible lorsque les projets évitent les secteurs présentant de forts « enjeux avifaunes ». Une fois le parc mis en service, une étude sur les chiroptères (les chauves-souris) est menée pendant 3 ans et des mesures de bridages ciblées sont mises en œuvre si on constate un impact du parc sur leur mortalité.
Enfin, l'énergie éolienne et les actions financées par le Parc de l'Hyrôme permettent de lutter contre le réchauffement climatique qui est un des risques majeurs pesant sur la biodiversité.
En France, en 2021, environ 60 % de l’énergie utilisée est encore d’origine fossile et contribue fortement au changement climatique. L’éolien, comme les autres sources renouvelables, émet peu de gaz à effet de serre. Son développement permet de décarboner notre mix énergétique.
Ainsi, selon de nombreux rapports d’experts (RTE 2021, ADEME 2021, etc.), la baisse de consommation d’énergie et les énergies renouvelables sont indispensables pour atteindre la neutralité carbone en France d’ici à 2050.